J'ai testé... un cours de cuisine traditionnelle japonaise

Je vous emmène aujourd'hui en plein cœur de Montmartre pour un voyage dans les arcanes de la cuisine japonaise. Attention, pas question ici de sushis, makis et autres yakitoris, partons plutôt pour Osaka, pour une plongée dans les recettes des grands-mères nipponnes. Au menu du jour : Asa tsuke mono et Suki yaki.

Facile, ludique et diététique. C'est ce que je retiendrai de ce cours de cuisine japonaise. Pour une piètre cuisinière comme moi, et au régime par dessus le marché, autant vous dire que cette expérience m'a enchantée.

La tradition jusqu'au bout des pieds

Le rendez-vous est fixé 1 bis de la rue Garreau, au Manekineko de Montmartre, à deux pas de la place des Abbesses. C'est là que se trouve la minuscule boutique de Tomoko, une Osakienne au sourire jovial et doux. Dans son échoppe, tout est fait main, dans la plus pure tradition japonaise (coussins, bijoux, statuettes, kimonos... dur dur de ne pas succomber à la fièvre acheteuse!) Mais nous ne sommes pas là pour faire du shopping. Tomoko ferme donc son magasin et nous conduit dans un petit studio situé au rez-de-chaussez de l'immeuble mitoyen.

Dans le vestibule, nous sommes d'abord invités à ôter nos chaussures et à enfiler des pantoufles aussi chatoyantes que poilues.

 

Après quoi, direction la pièce principale. Au centre de celle-ci se dresse une large table qui occupe presque toute la superficie. Elle est entourée par autant de chaises que de participants et, devant chacune d'elles, sont disposés un tablier, des baguettes, une fiche de recettes et un stylo (indispensable pour noter toutes les astuces révélés par notre hôtesse).

Une nourriture pour l'estomac et pour l'esprit

 Avant d'endosser nos costumes de cuisiniers, petit retour sur l'histoire des plats que nous allons concocter ainsi que sur les ingrédients. Et pour nous mettre en bouche, Tomoko nous offre du thé d'orge. Un breuvage sans théine ni caféine dont les japonais raffolent lorsqu'il fait très chaud. Pour ma part, si la première gorgée est intéressante, je décide néanmoins d'en rester à l'eau pour le reste du cours.

 

Nous apprenons que les recettes divergent selon que l'on soit à Osaka ou à Tokyo. Et qu'en tout état de cause, il est impossible de reproduire à l'identique le goût des mets nippon, en raison notamment de la météo, nettement plus humide au pays du soleil levant. Cela est d'ailleurs particulièrement vrai pour le riz.



De l'art de choisir, préparer et cuisiner  le riz

C'est justement avec le riz que le cours à proprement parler démarre. D'abord, le choix. Pour un bon riz gluant, choisissez en un produit en Italie, il est meilleur et très semblable à celui que l'on trouve au Japon. Pour sa préparation, il est impératif de respecter certaines étapes que Tomoko nous détaillent d'un geste précis et assuré. Vous trouverez la technique ad hoc dans un prochain article.

L'entrée : le Asa tsuke mono

Il est temps maintenant de passer aux choses sérieuses. Il faut dire que l'heure du déjeuner approche et que nos estomacs commencent à se manifester à grands renforts de gargouillis et autres couinements. C'est donc avec soulagement et gratitude que nous accueillons l'imposant plat de choux chinois cru amené par Tomoko, ainsi que des barquettes de carottes râpées, du sel, du shio kombu (fines lanières d'algues salées), des graines de sésame et de la sauce soja.

Après les explications de la maîtresse de maison, nous tentons, à notre tour, de reproduire la recette, somme toute assez facile à réaliser. Après plusieurs essais nous dégustons. Ceci dit, la faim est toujours et c'est avec avidité que nous entamons la préparation du plat de résistance, j'ai nommé le Suki yaki.

Le plat : le Suki yaki

Si je suis une grande adepte de la cuisine japonaise, je n'avais encore jamais goûté au Suki Yaki. Ce fut donc une première et pas des moindres puisque non seulement ce plat est succulent mais en plus sa confection est d'une simplicité déroutante. Le plus long est de couper tous les ingrédients : chou chinois, poireaux, tofu... après quoi il s'agit juste de les empiler selon un ordre bien précis et de répéter l'opération jusqu'à plus soif... enfin, plus faim.

Et c'est bel et bien repus que nous achevons le cours. Repus et comblé puisque non contents d'avoir la panse pleine, nous quittons Tomoko les bras chargés de barquettes contenant le surplus de nos créations culinaires. Et nous avons même droit d'emporter les baguettes avec nous! A refaire définitivement chez soi!

Dans un prochain post je partagerai avec vous les recettes de ces mets aussi faciles à réaliser que délicieux.


Liens utiles et infos pratiques :

Manekineko de Montmartre

1 rue Garreau

75018 Paris

 

Tomoko propose tout un tas d'autres cours de cuisine mais aussi des cours d'art plastique à découvrir sur ses sites internet :

Blog de Tomoko et de ses cours : http://manekinekodemontmartre.over-blog.com/

Site internet de la boutique : http://www.manekinekodemontmartre.fr/

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